La production du gazon en plaques

Jeudi 28 mai 2015

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La production du gazon
en plaques

Table des matières

Introduction

Qu’est-ce que le gazon en plaques?
Quels sont les avantages du gazon en plaques?
Petite histoire du gazon en plaques en
Ontario
Type de terrain idéal pour la production
de gazon en plaques
Graminées utilisées dans
la production du gazon en plaques

Agronomie

Établissement
Entretien
Besoins en azote du gazon de pépinière
Cycle cultural
Qualité du gazon en plaques
Récolte et expédition du gazon
en plaques
Durée de conservation

Mise en marché

Commercialisation
Perte de sol en cours de production
Où est produit le gazon en plaques
en Ontario et sur quelle superficie?
La NSGA et les caractéristiques
du gazon en plaques
Classement, description et usages du gazon
de plaques de pépinière

Liens connexes

Introduction
Qu’est-ce que le gazon en plaques?
Le gazon en plaques est un tapis de gazon à maturité
produit par des exploitations pratiquant l’agriculture intensive.
Le gazon est prélevé intact avec une mince couche
de sol et transplanté ailleurs pour former instantanément
une couverture gazonnée.
Quels sont les avantages du gazon en plaques?
La création d’une pelouse peut se faire par semis, mais
la pose de gazon en plaques présente de nombreux avantages
qui en font une meilleure solution. Le terrain a besoin de moins
de jours d’arrosage après la pose de gazon en plaques qu’après
l’ensemencement. Les terrains recouverts de gazon en plaques ne
nécessitent en principe aucun traitement herbicide avant
2 à 4 ans. Le gazon en plaques protège le sol des
dommages causés par le vent et l’eau, ce qui lui confère
une valeur sur le plan de la lutte contre l’érosion. Les
chances de réussite dans l’établissement de la pelouse
sont plus grandes avec le gazon en plaques qu’avec les semis. La
pose de gazon en plaques peut se faire en tout temps au cours de
la saison de croissance, tandis que les périodes propices
aux semis se limitent à certaines périodes de l’année.
Une pelouse tondue présente peu d’attrait pour les rongeurs,
serpents, couleuvres, tiques et autres organismes nuisibles, qui
préfèrent la protection des herbes folles. De par
son imposante masse racinaire qui se décompose pour former
de l’humus, le gazon en plaques contribue par ailleurs à
enrichir le sol.
Le gazon en plaques procure aussi des avantages du point de vue
de la santé. Grâce au phénomène d’évapotranspiration,
le gazon abaisse la température de l’air. Il absorbe les
polluants atmosphériques, comme le dioxyde de carbone, et
piège les particules de poussière, la saleté
et les produits chimiques présents dans l’air. Grâce
à la photosynthèse, une pelouse dégage une
grande quantité d’oxygène dans l’atmosphère.
La réduction des peuplements de mauvaises herbes contribue
à limiter le pollen, cause de réactions allergiques.
Un gazon luxuriant offre une aire de jeu pour les activités
récréatives. Le gazon crée un bel environnement
qui peut contribuer à rehausser la valeur d’un bien immobilier.
Petite histoire du gazon en plaques en Ontario

Le coup d’envoi de la production commerciale de gazon en plaques
au Canada a été donné au début des années
1950 par un producteur en vue d’Alliston (Ontario), du nom de William
Ruthven, un homme qui avait beaucoup voyagé et qui créa
une gazonnière de 364 hectares (900 acres), la première
du genre au Canada.
Le secteur de la production de gazon en plaques connut une croissance
rapide à ses débuts. Les facteurs qui expliquent cet
essor sont les suivants : au premier chef, l’arrivée sur
le marché du pâturin des prés Marion, l’une
des premières variétés de pâturin des
prés de qualité supérieure possédant
un système racinaire étendu, apte à produire
rapidement des plaques de gazon commercialisables; la sortie sur
le marché de la déplaqueuse de gazon, qui avait été
mise au point vers la fin des années 1940; la relance de
l’économie et l’augmentation des revenus, qui favorisèrent
parallèlement l’augmentation de la demande de gazon en plaques
pour tous les types de construction; et enfin, la mise au point
des herbicides permettant de combattre les dicotylédones
(mauvaises herbes à feuilles larges).
Type de terrain idéal pour la production
de gazon en plaques
Il y a bien des facteurs à prendre en considération
dans le choix de l’emplacement d’une gazonnière : le type
de sol, le dégagement du terrain, le drainage, la maîtrise
des eaux, le nivelage, les voies d’accès et la mise en place
d’un réseau d’irrigation efficace.
Au même titre que le type de sol, il faut vérifier
la profondeur du sol, voir si celle-ci est uniforme et si le niveau
du terrain est le même dans tout le champ. Faut-il installer
des tuyaux de drainage souterrain? Des fossés de drainage
sont-ils nécessaires? Est-il possible d’enfouir plus profondément
tout le réseau de drainage? Le loam sableux constitue le
sol le meilleur pour la production de gazon en plaques. Même
s’il est possible de pratiquer cette culture dans des terres noires
ou des sols organiques, le rendement se trouve alors considérablement
réduit. Les sols lourds ou l’argile compliquent beaucoup
la récolte, car les plaques de gazon deviennent trop lourdes
lorsqu’elles sont mouillées ou trop dures quand elles sont
sèches. Le relief du sol doit être plat ou à
peine vallonné, car les semences et plantules sont facilement
emportées par l’érosion si le terrain est en pente.
Choisir une zone bien drainée pour éviter la destruction
par l’hiver. Les terres basses ont tendance à s’assécher
plus lentement.
Graminées utilisées dans la
production du gazon en plaques
De nombreuses espèces servent à la production de
gazon en plaques. Le choix d’une espèce est guidé
par ses caractéristiques propres, la demande et l’adaptation
de l’espèce au milieu où le gazon sera transplanté.

Pâturin des prés : Gazon en plaques de pépinière
obtenu à partir d’un mélange de semences d’un ou de
plusieurs cultivars de pâturin des prés. Espèce
fortement recommandée par la Nursery Sod Growers Association
of Ontario (NSGA). Production vigoureuse de rhizomes et facilité
d’adaptation aux milieux froids et humides, des caractéristiques
qui en font l’espèce de graminée à gazon la
plus utilisée en Ontario. Si l’espèce convient autant
aux situations ensoleillées qu’aux situations partiellement
ombragées, elle reste sensible à l’oïdium (blanc),
une maladie qui cause l’apparition dans les zones ombragées
de plaques de gazon clairsemé. Son beau vert et sa texture
en font un gazon de haute qualité pour les pelouses résidentielles
de même que pour celles des parcs, des cimetières,
des institutions, des boulevards, des parcours de golf, des terrains
de sport, des immeubles à bureaux et des zones commerciales.
Il existe autour de 66 cultivars de pâturin des prés
se prêtant à la culture du gazon en plaques en Ontario.
Pour la liste à jour des cultivars qu’on trouve sur le marché,
consulter la publication 384F du MAAARO, Recommandations pour la
gestion des gazons. L’utilisation de mélanges réunissant
de 2 à 4 cultivars de pâturin des prés est une
pratique à privilégier dans la production commerciale
de gazon en plaques. Ces mélanges mettent à profit
la capacité d’adaptation de chacun des cultivars à
des niveaux d’entretien faibles ou élevés, à
des sols sableux ou lourds et à des situations ombragées
ou ensoleillées. On obtient ainsi un gazon affichant une
plus grande adaptabilité à son nouveau milieu.
Mélange pâturin des prés-fétuque
à feuilles fines : Gazon en plaques de pépinière
obtenu à partir d’un mélange de semences renfermant,
en poids, de 90 à 95 % de semences de différents cultivars
de pâturin des prés et de 5 à 10 % de semences
de fétuque rouge traçante, de fétuque rouge
gazonnante ou de fétuque ovine durette. Mélange tout
usage passablement adapté aux situations ombragées,
utilisé pour les pelouses des parcs, des cimetières,
des institutions, des boulevards, des terrains de sport, des immeubles
à bureaux et des zones commerciales.
Mélange fétuque à feuilles fines-pâturin
des prés : Gazon en plaques de pépinière
obtenu à partir d’un mélange de semences renfermant,
en poids, de 60 à 70 % de semences de différents cultivars
de pâturin des prés et de 30 à 40 % de semences
de fétuque rouge traçante, de fétuque rouge
gazonnante ou de fétuque ovine durette. Produit une pelouse
moins attrayante, mais qui nécessite moins d’entretien. Mélange
offrant une grande tolérance à l’ombre et à
la sécheresse, d’où son utilisation dans des situations
ombragées où l’entretien doit être minimal.

Mélange de la NSGA : Mélange de différentes
espèces de graminées à gazon, dont l’agrostide
stolonifère, le ray-grass vivace de type à gazon,
la fétuque à feuilles fines, et autres, y compris
le pâturin couché (Poa supina) et la puccinellie à
fleurs distantes.

Agrostide stolonifère : Espèce basse
à texture fine, très dense. S’assortit de coûts
d’entretien élevés pour la tonte et la lutte contre
les maladies. S’utilise surtout sur les verts de golf, les terrains
de boulingrin, les allées de golf et les tertres de départ.

Ray-grass vivace à gazon : Espèce à
texture moyenne, à feuilles brillantes et à croissance
moyennement rapide qui affiche une bonne tolérance au
piétinement, mais une résistance au froid insuffisante
pour bien des régions de l’Ontario. Espèce habituellement
utilisée pour les pelouses, les terrains de sport et
les allées de golf. Le ray-grass vivace peut être
mélangé avec du pâturin des prés.
Comme il ne produit pas de rhizomes, il ne saurait toutefois
représenter plus de 25 % du poids du mélange.

Fétuques à feuilles fines : Feuilles
très fines peu attrayantes. Ces fétuques comprennent
la fétuque rouge traçante, la fétuque rouge
gazonnante, la fétuque ovine durette et la fétuque
ovine. Espèces adaptées à l’ombre, tolérantes
à la sécheresse et convenant parfaitement aux
endroits qui doivent nécessiter peu d’entretien. Les
fétuques ont moins besoin d’azote et d’eau; on peut les
mélanger avec du pâturin. L’utilisation de la fétuque
rouge n’est pas très répandue dans les gazonnières
commerciales en raison du peu de rhizomes qu’elle produit et
de sa faible résistance aux taches foliaires. On l’utilise
surtout à l’ombre, là où le sol est sec.
On la mélange peu avec le pâturin des prés,
bien qu’elle soit adaptée au plein soleil comme à
l’ombre.
Fétuque élevée à gazon :
Espèce à texture grossière, résistante
à la sécheresse et tolérante au piétinement.
Elle est peu propice à la culture du gazon en plaques
en raison d’une production insuffisante de rhizomes qui retarde
la récolte et qui oblige à prélever une
plus grande quantité de terre pour faciliter le transport.
Elle ne peut être récupérée une fois
endommagée. On l’utilise sur les terrains de sport et
les terrains qu’on veut à faible entretien, où
le gazon est coupé plus haut.
Pâturin couché : Espèce tolérante
à l’ombre et au piétinement.
Puccinellie à fleurs distantes : Espèce
tolérante au sel et à un pH alcalin.

Agronomie
Établissement
Avant d’ensemencer les champs, travailler le sol sur une profondeur
de 20-25 cm. Dans la préparation du lit de semence, retirer
toutes les pierres sur une profondeur d’au moins 10 cm (4 po). Effectuer
des analyses de sol pour en déterminer le pH (et le corriger)
avant l’établissement du gazon. Un chaulage permet de hausser
le pH du sol à 5,5-6,0 en sols organiques et à 6,0-6,5
en sols minéraux. Veiller à ce que l’emplacement soit
bien drainé, car les accumulations d’eau occasionnent des
problèmes et des retards.
Avant les semis, débarrasser le champ des graminées
vivaces envahissantes, comme le chiendent commun, l’agrostide, l’alpiste
roseau, le sorgho d’Alep, le chiendent pied-de-poule et le souchet.
Comme il est difficile de se débarrasser des digitaires dans
les pelouses, une pulvérisation de Roundup, un herbicide
non sélectif ayant une faible rémanence (7-10 jours),
s’impose. Niveler le lit de semence en veillant à ce qu’il
soit le plus lisse possible et qu’il soit exempt de débris
et d’objet pouvant nuire à l’ensemencement et à la
récolte. Utiliser un cultitasseur pour niveler le sol. Le
nivelage du sol effectué immédiatement avant l’ensemencement
dans le but d’éliminer les micro-dépressions permet,
au moment de la récolte, de réduire la hauteur de
la barre de coupe sans risque de scalpage. Effectuer cette opération
quand le sol est sec afin d’éviter la formation de mottes
ou l’encroûtement de la couche de surface.
Les semis de fin d’été sont ceux qui donnent les
résultats les meilleurs, surtout sous des climats nordiques.
L’ensemencement se fait généralement fin août
début septembre, alors que les conditions d’humidité,
de température et de croissance sont optimales. On utilise
un semoir cultitasseur, un appareil composé d’un semoir qui
dépose les semences à la bonne profondeur et de rouleaux
qui enterrent celles-ci et affermissent le sol autour d’elles (figure
1). Compter de 1 à 2 semaines pour la germination, selon
l’espèce et les conditions climatiques. Le gazon semé
à l’automne doit avoir atteint une hauteur de 2,5 à
10 cm avant le gel et son système racinaire doit s’être
suffisamment développé pour supporter les effets de
la déshydratation et du déchaussage dus à l’hiver.

L’ensemencement peut également se faire au printemps, mais
le gazon fait alors face à une concurrence accrue de la part
des mauvaises herbes et des graminées annuelles. Il est également
exposé à des facteurs de stress liés à
l’humidité et à la température. Autant de conditions
qui rendent difficile l’obtention d’un peuplement uniforme.
Le semis en dormance se pratique dans les régions où
les températures restent longtemps sous zéro pendant
l’hiver. Les chances de succès sont cependant moins grandes.
Les semences germent au printemps, ce qui évite certains
des inconvénients des semis printaniers. Cette méthode
est valable dans les terrains qui ne sont pas sujets aux inondations
et qui ne sont pas soumis aux érosions éolienne ou
hydrique.
L’obtention d’un peuplement uniforme est primordiale. La méthode
d’ensemencement varie selon le matériel dont on dispose.
Les semoirs cultitasseurs (semoirs de type Brillion) (figure 2)
sont ceux qui sont le plus utilisés, car, en une seule opération,
ils déposent les semences à faible profondeur et tassent
le sol autour de celles-ci. L’on ne saurait trop insister sur l’importance
d’un contact étroit sol-semence. Les semis peuvent aussi
se faire à la volée, après quoi il faut recouvrir
les semences d’un peu de sol, puis passer un rouleau. Cette méthode
demande toutefois plus de travail et n’est pas pratique pour les
grandes superficies.
Privilégier l’utilisation de machinerie dotée de
gros pneus plats ou de pneus basse pression, qui, contrairement
aux pneus de camion, ne laissent pas d’ornières qui gênent
les semis et la récolte. Les pneus larges exercent une moins
grande pression sur le sol, ce qui réduit le compactage et
l’orniérage lorsqu’on roule sur de nouveaux semis, des filets
et de l’agrostide.

Figure 1. Champ nouvellement
ensemencé.

Figure 2. Semoir de type
Brillion
Entretien
Dans la culture du gazon en plaques, les producteurs doivent se
préoccuper d’abord et avant tout de la formation d’un matelas
racinaire en stimulant la croissance des stolons et la formation
des racines et des rhizomes. Si la qualité de la partie aérienne
de la culture est aussi importante à leurs yeux, elle l’est
moins que la partie souterraine. Choisir une espèce qui s’enracine
bien et qui produira rapidement un gazon qui se prêtera facilement
au déplacage.
L’irrigation est très importante dans la culture du gazon
en plaques, car elle remédie à l’absence de précipitations
suffisantes et favorise la formation d’un matelas racinaire (figure
3). Les quantités d’eau exigées (jusqu’à 61
cm ou 24 po d’eau par saison de croissance) dépendent de
la texture du sol, de l’abondance des précipitations, de
l’évapotranspiration et du rythme de croissance du gazon.
Trop d’eau soumet la culture à des facteurs de stress, comme
la mauvaise oxygénation des racines, la prolifération
des mauvaises herbes, l’apparition de maladies, en plus de nuire
à la tonte. Une trop grande salinité de l’eau peut
nuire à l’absorption de l’eau par les racines, ce qui retarde
le moment de la récolte. La teneur optimale en matières
dissoutes totales (salinité) d’une eau de qualité
avoisine généralement les 700 ppm. Les sols sableux
ou légers doivent être irrigués, plus particulièrement
en juillet et en août, lorsque le temps est sec. Si de faibles
arrosages fréquents sont de mise pendant l’établissement,
il est préférable, une fois la culture à maturité,
de faire des arrosages moins fréquents, mais plus abondants.

Commencer à tondre le gazon le printemps qui suit les semis
ou dès que la tonte est possible. De nombreux producteurs
utilisent des trains de tondeuses, ou encore de larges faucheuses
rotatives (figure 4). La tonte stimule l’étalement du système
racinaire qui, par ses rhizomes, forme un matelas racinaire suffisamment
solide pour être récolté. Tondre le gazon tous
les 4 à 5 jours, afin de favoriser la croissance latérale
des pousses et induire du coup l’entremêlement des racines.
Dans le cas du pâturin des prés, tondre le gazon tous
les 2 à 3 jours. À chaque tonte, enlever tout au plus
le tiers de la hauteur des plants. La hauteur de coupe idéale
est de 3-4 cm dans le cas du pâturin des prés et des
fétuques rouges, et de 1 cm ou moins dans le cas des agrostides.
Si la pluie ou d’autres circonstances retardent la tonte, il faudra
peut-être ramasser l’herbe coupée. Avant de récolter
les plaques de gazon établi depuis un bon moment, procéder
à une tonte verticale, afin de supprimer les plants morts
et l’herbe coupée.
Les recommandations de fertilisation varient selon le type de sol
et les cultivars utilisés. L’azote est le principal engrais
d’entretien, sauf pour les terrains où des carences en éléments
nutritifs sont observées. L’apport d’azote est important
pour assurer une croissance rapide et la formation d’un matelas
racinaire convenable. Les apports d’azote se font surtout au printemps
et à l’automne, selon le moment des semis. On épand
de l’azote à faibles doses durant l’été, au
besoin, pour entretenir le gazon et rehausser sa couleur avant la
récolte.

Figure 3. Système
d’irrigation par rampes pivotantes articulées caractéristique
des gazonnières.

Figure 4. Train de tondeuses
à rouleau dans une gazonnière.
Besoins en azote du gazon de pépinière

Moment de l’année
Taux d’azote

Avant les semis
50-90 kg de N/ha (50 sur les sols à texture fine
et jusqu’à 90 sur les sols à texture grossière)

Le printemps qui suit les semis
70 kg de N/ha si la couverture végétale est
inférieure à 85 %
35 kg de N/ha si la couverture végétale est
supérieure à 85 %

De la mi-juin à la fin juin
50 kg de N/ha

Trois semaines avant la récolte
35 kg de N/ha

Si la récolte est reportée à la 2e
année – septembre
35 kg de N/ha

Si la récolte est reportée à la 2e
année – novembre
35 kg de N/ha

Si la récolte est reportée à la 2e
année – fin mai
35 kg de N/ha

Les doses de phosphore et de potassium doivent être déterminées
par une analyse de sol. Pour connaître les apports de phosphore
et de potassium recommandés en fonction des résultats
des analyses de sol, voir la
publication 384F, Recommandations pour la gestion des gazons.
Pour corriger les soulèvements et dépressions causés
par l’hiver, niveler le sol par un passage du rouleau trois ou quatre
fois par an.
Pour maîtriser les mauvaises herbes, faire les traitements
herbicides peu après la récolte. Éliminer les
graminées vivaces avant le nouveau semis. Parmi les graminées
vivaces à combattre, le chiendent commun, l’agrostide, le
souchet et le pâturin annuel sont les plus courantes dans
les zones de culture fraîches et humides. La présence
des mauvaises herbes diminue en principe après quelques années,
à moins qu’il n’y ait une nouvelle source d’infestation.
Contre la plupart des dicotylédones, utiliser du 2,4-D, du
mécoprop ou du dicamba. En postlevée, pour maîtriser
les graminées annuelles adventices comme les digitaires et
les sétaires, faire deux applications espacées de
7 à 10 jours. Il est important de ne pas laisser les graminées
vivaces monter à graines dans les fossés de drainage.

Les dommages causés par les maladies et les insectes sont
moins fréquents dans les cultures de gazon en plaques. Il
est important de maîtriser les insectes qui s’attaquent aux
racines et aux feuilles. Combattre particulièrement la punaise
des céréales, la pyrale des prés et la noctuelle
ponctuée. L’oïdium (blanc), la tache annulaire nécrotique
et l’helminthosporiose du pâturin peuvent nuire à la
formation du matelas racinaire de certains cultivars. Les maladies
épargnent relativement le pâturin des prés.

Cycle cultural
En moyenne, le cycle cultural dure entre un an et demi et deux
ans et demi, selon le climat et l’intensité de la gestion.
Il est toutefois possible de récolter après une seule
année de croissance. Le gazon en plaques est en demande entre
la fin avril et la fin novembre. Il faut compter entre 3 mois et
2 ans pour produire une récolte de pâturin des prés
commercialisable. Ce délai étant beaucoup plus long
dans le cas des fétuques rouges. Pour devancer la récolte,
choisir un cultivar qui produit rapidement un matelas racinaire
(p. ex., le pâturin des prés).
Qualité du gazon en plaques
Voici quelles sont les caractéristiques d’un gazon en plaques
de haute qualité :

Il est uniforme.
Il possède une bonne densité.
Il est exempt des mauvaises herbes, des graines des mauvaises
herbes, des maladies, des insectes et des nématodes que
l’on redoute.
Il a une couleur acceptable.
Il présente un matelas racinaire résistant aux
manipulations.
Il a atteint une maturité suffisante en termes de réserves
de glucides.
Il renferme très peu de chaume.

Le développement des rhizomes ou des stolons est le facteur
qui influence le plus la solidité du matelas racinaire et
la capacité d’enracinement du gazon en plaques.
Récolte et expédition du gazon
en plaques
Le gazon en plaques est prêt à être récolté
dès que les rhizomes et les racines se sont développés
et noués suffisamment pour permettre la manutention des plaques
sans risques de déchirement. Les plaques de gazon doivent
être humides, sans l’être trop, afin d’éviter
qu’elles ne soient trop lourdes et que leur transport ne coûte
en conséquence plus cher. Des déplaqueuses mécaniques
découpent des plaques d’une largeur de 30, de 45 ou de 60
cm (figure 5). L’épaisseur des plaques retirées dépend
de l’espèce de gazon semé, du type de sol, de son
uniformité et de l’importance du développement des
rhizomes et des racines. Les plaques minces se manipulent plus facilement
et s’enracinent plus vite que les plaques épaisses. Ces dernières
sont cependant plus résistantes à la sécheresse.
Les plaques de faible densité doivent être plus épaisses
pour faciliter la manutention et compenser le développement
insuffisant du matelas racinaire. La plage horaire optimale pour
la récolte est entre 6 h et 8 h le matin, quand le sol est
à son plus frais. En moyenne, on récolte 8 470 m²
de gazon/hectare (4100 verges carrées/acre) (figure 6).
Les déplaqueuses viennent en différentes largeurs.
Chaque unité découpe 0,84 m² (1 verge carrée)
et roule mécaniquement le gazon (figure 7). De nombreux producteurs
utilisent la déplaqueuse de gazon Brouwer qui a été
conçue, mise au point et fabriquée par Gerry Brouwer
de Kenswick en Ontario. Parmi les innovations, il y a la déplaqueuse
de gros rouleaux ou le système Brouwer sans palettes. La
déplaqueuse de gros rouleaux permet la récolte de
bandes de 60 cm de large, au rythme de 1 254 m² (1 500 verges
carrées) à l’heure (figure 8). Elle permet de récolter
du gazon plus jeune dont le matelas racinaire est moins résistant
en insérant un filet sous le gazon au fur et à mesure
que celui-ci est récolté. Parce qu’elle réduit
les coûts de main-d’œuvre, la déplaqueuse de gros
rouleaux peut générer davantage de profits. Ces gros
rouleaux sont souvent utilisés pour recouvrir des terrains
de sport et d’autres terrains de grande superficie. Après
la récolte, le gazon en plaques est mis à bord d’un
camion pour sa livraison aux clients (figure 9). Il est recouvert
d’une toile humide qui l’empêche de s’assécher en cours
de transport.

Figure 5. Récolteuse
mécanique de gazon en plaques classique.

Figure 6. Palettes de gazon
en plaques dans le champ.

Figure 7. Enrouleuses mécaniques
sur une déplaqueuse de gazon.

Figure 8. Installation
de la déplaqueuse de gros rouleaux.

Figure 9. Palette de gazon
en plaques hissée sur un camion de transport.
Durée de conservation
Par temps chaud, le gazon en plaques mourra de chaleur s’il n’est
pas transplanté dans les 12 jours suivant la récolte
(voir figure 10). À cause de sa vulnérabilité
à la chaleur, le gazon en plaques est, la plupart du temps,
produit dans un rayon de 50 km autour de la clientèle. Le
gazon transplanté mourra également s’il manque d’eau.
Les effets mortels de la chaleur sur le pâturin des prés
peuvent être observés en 12 à 60 heures par
une température de 40,5 °C. Plusieurs facteurs peuvent
augmenter la température du gazon en plaques : la température
élevée du sol au moment de la récolte, un haut
niveau de fertilisation à l’azote, une irrigation excessive
et la présence d’herbe coupée. Les maladies de la
tache helminthosporienne du gazon contribuent également à
augmenter la chaleur et, par conséquent, les risques de maladies.
Le gazon en plaques est plus vulnérable à la chaleur
lors de la production des graines. Il est possible, mais onéreux,
d’installer un système de ventilation ou de refroidissement
artificiel. En période de canicule, la pose du gazon en plaques
doit se faire dans les 12 heures qui suivent la récolte,
sans quoi la chaleur fait mourir les racines (figure 10). En raison
de cette vulnérabilité à la chaleur, la plupart
des gazonnières se situent dans un rayon de 80 km (50 milles)
autour du marché desservi. Le gazon transplanté peut
également mourir s’il manque d’eau. Les effets délétères
de la chaleur sur le pâturin des prés peuvent être
observés en 12 à 60 heures par une température
de 40,5 °C (105 °F). Plusieurs facteurs peuvent faire monter
la température du gazon en plaques : une température
du sol élevée au moment de la récolte, un sol
riche en azote, une irrigation excessive et la présence d’herbe
coupée. L’helminthosporiose du pâturin fait augmenter
la chaleur à l’intérieur du gazon en plaques, ce qui
le rend plus sensible aux maladies. Les élévations
de température se produisent surtout quand s’amorce l’épiaison.
L’installation d’un système de ventilation ou de refroidissement
artificiel est possible, quoiqu’onéreuse.

Figure 10. Échec d’une transplantation
de gazon en plaques.
Mise en marché
Commercialisation
Les gazonnières se situent généralement dans
un rayon de 80 km (50 milles) autour du marché desservi,
ce qui limite les frais d’expédition et évite la surchauffe
du produit durant le transport. Le gazon en plaques produit en Ontario
est vendu à l’intérieur de la province. Pour pouvoir
être exporté, le gazon en plaques doit faire l’objet
d’une inspection par Agriculture et Agroalimentaire Canada. Au Canada,
le secteur de la production de gazon en plaques est dominé
par l’Ontario et le Québec, suivis de près depuis
quelques années par l’Ouest canadien.
En pourcentages approximatifs du chiffre des ventes total, la production
de gazon en plaques est destinée à 60 % au marché
de la construction résidentielle et à 40 % aux différents
marchés que représentent écoles, usines, terrains
de sport et autoroutes. Ces dernières années, l’utilisation
de gazon en plaques a augmenté sur les terrains de sport
et les parcours de golf, mais a diminué sur les autoroutes.

La demande de gazon en plaques dépend en bonne partie du
marché du logement (figure 11). Ainsi, après 1991,
le chiffre des ventes de gazon en plaques en Ontario a chuté
de 41 %, en raison de la baisse des mises en chantier résidentielles.
Une augmentation de la population et des mises en chantier s’assortit
toujours d’une augmentation de la demande de gazon en plaques.
Le rendement cible des producteurs avoisine les 11 364 m²/hectare/an
(5 500 verges carrées/acre/an). Leurs prix de vente se situent
entre 1,20 $ et 1,80 $/m2 (entre 1 $ et 1,50 $/verge carrée).
Voici quelques chiffres à l’intention des producteurs : L’investissement
s’élève à environ 12 355 $/hectare (5 000 $/acre);
les coûts directs représentent de 50 à 60 %
des produits d’exploitation; la production exige entre 185 et 210
heures de travail/hectare (75-85 heures/acre).

Figure 11. Technique habituelle
de pose du gazon en plaques dans un nouveau lotissement.
Perte de sol en cours de production
L’importance de la perte de sol à la récolte dépend
du moment de la récolte, du type de sol et de la teneur en
eau de celui-ci. Selon une recherche menée à l’Université
de Guelph (TPIC), 1 cm de sol est retiré à la récolte.
Le sol retiré avec une plaque de gazon contient 9,4 mm de
sol et 8,5 mm de chaume. Afin de régénérer
le sol, bien des producteurs de gazon en plaques pratiquent cette
culture en rotation avec des carottes et des pommes de terre. Après
la récolte, beaucoup de racines restent sur place et sont
enfouies dans le sol.
Des agronomes pédologues ainsi que l’agence fédérale
américaine Internal Revenue Service ont étudié
la perte de sol consécutive à la culture de gazon
en plaques et en ont conclu que ce type de culture ne risque pas
d’épuiser la couche arable. Leurs recherches montrent que
la culture du gazon améliore en réalité les
terres cultivables en enrichissant le sol de matière organique
et d’éléments nutritifs. Elles montrent aussi que
le gazon protège le sol des érosions éolienne
et hydrique en plus d’augmenter sa porosité, ce qui favorise
la pénétration de l’eau.
Il a été montré que, même avec les meilleures
techniques de conservation, les cultures sarclées comme le
maïs et le coton s’assortissent de plus grandes pertes de sol
arable attribuables à l’érosion que la culture du
gazon en plaques.
Où est produit le gazon en plaques
en Ontario et sur quelle superficie?
Le gazon en plaques est cultivé partout au Canada, sauf
dans les régions plus au nord où les basses températures,
les longs hivers et les gels au sol tardifs retardent ou empêchent
la croissance du gazon en plaques. Chaque année, l’Ontario
consacre environ 4 411 hectares (10 900 acres) à cette culture.

La NSGA et les caractéristiques du
gazon en plaques
La Nursery Sod Growers Association of Ontario (NSGA) a été
constituée en 1960. Il s’agit d’un organisme indépendant
financé par les cotisations de ses membres. Actuellement,
ses 36 membres actifs réalisent environ 70 % des ventes de
gazon en plaques en Ontario. La NSGA subventionne des recherches
à l’Université de Guelph visant à déterminer
les espèces, les cultivars et les techniques qui produisent
une qualité supérieure de gazon en plaques à
offrir sur le marché. La NSGA a recueilli 150 000 $ pour
la construction du Guelph Turfgrass Institute, un centre de recherche
d’une valeur de 1,5 million de dollars.
Le gazon en plaques de pépinière est un gazon qui
a été semé et cultivé dans une pépinière.
Normes de qualité

Gazon en plaques de pépinière de première
qualité
(Number One Grade Turfgrass Nursery Sod)
Au moment de la vente, ce gazon en plaques doit être
sain. Il peut contenir 1 dicotylodone/40 m2 et jusqu’à
1 % de graminées indigènes. Les graminées
indigènes incluent toute autre espèce que celle
qui a été semée. La densité des
pousses doit être telle qu’on ne puisse pas voir le sol
lorsqu’on se tient debout sur le gazon tondu à une hauteur
de 4 cm. La hauteur de tonte doit se situer entre 3 et 7 cm,
sauf dans le cas des plaques d’agrostide stolonifère
pour lesquelles la hauteur de tonte est déterminée
par l’utilisation finale. L’épaisseur du sol constituant
la plaque ne doit pas dépasser 1,5 cm, mais cette donnée
peut varier en fonction du site et du climat. La portion sol
est généralement constituée à 50
%, en volume, de racines de gazon. Le gazon en plaques de pépinière
de première qualité est recommandé pour
les pelouses demandant un gazon attrayant de grande qualité,
comme les pelouses résidentielles ou commerciales et
celles des parcours de golf et des terrains de sport.

Gazon en plaques de pépinière de qualité
commerciale (Commercial Grade Turfgrass Nursery Sod)
Au moment de la vente, ce gazon en plaques doit être
sain. Il peut contenir jusqu’à 5 dicotylédones/40
m2 et jusqu’à 20 % de graminées indigènes.
La densité des pousses doit être telle qu’on ne
puisse pas voir le sol lorsqu’on se tient debout sur le gazon
tondu à une hauteur de 4 cm. La hauteur de tonte doit
se situer entre 3 et 7 cm, sauf dans le cas des plaques d’agrostide
stolonifère pour lesquelles la hauteur de tonte est déterminée
par l’utilisation finale. L’épaisseur du sol constituant
la plaque ne doit pas dépasser 1,5 cm, mais cette donnée
peut varier en fonction du site et du climat.
Le gazon en plaques de pépinière de qualité
commerciale est recommandé pour les zones où il
faut lutter contre l’érosion, les bords des routes et
les zones où l’entretien doit être minimal.

Classement, description et usages du gazon
en plaques de pépinière
Gazon en plaques de pâturin des prés
Gazon en plaques de pépinière composé d’un
ou de plusieurs cultivars de pâturin des prés. Hautement
recommandé par la NSGA, ce gazon en plaques tout usage est
le meilleur choix pour les conditions climatiques de l’Ontario,
que la situation soit ensoleillée ou partiellement ombragée.
Sa couleur et sa texture en font un gazon attrayant de haute qualité,
particulièrement pour les pelouses résidentielles.
On l’utilise aussi pour les pelouses des parcs, des cimetières,
des institutions, des boulevards, des parcours de golf, des terrains
de sport, des immeubles à bureaux et des zones commerciales.

Gazon en plaques de pâturin des prés et de fétuque
à feuilles fines
Gazon en plaques de pépinière obtenu à partir
d’un mélange renfermant, en poids, de 90 à 95 % de
semences de différents cultivars de pâturin des prés
et de 5 à 10 % de semences de fétuque rouge traçante,
de fétuque rouge gazonnante ou de fétuque ovine durette.
C’est un gazon en plaques tout usage dont l’adaptation à
l’ombre est moyenne. Il convient aux pelouses résidentielles
ainsi qu’à celles des parcs, des cimetières, des institutions,
des boulevards, des parcours de golf, des terrains de sport, des
immeubles à bureaux et des zones commerciales.
Gazon en plaques de fétuque à feuilles fines et
de pâturin des prés
Le gazon est cultivé en gazonnière à partir
d’un mélange de graines contenant 60 à 70 % du poids
en cultivars de pâturin des prés et 30 à 40
% de cultivars de fétuque rouge traçante, de fétuque
rouge gazonnante ou de fétuque à feuilles rudes. Ce
gazon moins joli et nécessitant moins d’entretien est très
tolérant à l’ombre et à la sécheresse.
Convient à toute pelouse demandant une tolérance à
l’ombre ou un entretien minimal.
Gazon en plaques de spécialité
Gazon en plaques de pépinière obtenu à partir
de semences de différentes espèces de gazon, notamment
des espèces suivantes :

Agrostide stolonifère : Espèce à
texture fine, très dense et de faible hauteur recommandée
pour les verts de golf, les terrains de boulingrin, les allées
de golf et les tertres de départ. Habituellement cultivée
en monoculture d’un seul cultivar.

Ray-grass vivace à gazon : Espèce à
texture moyenne, à feuilles brillantes et à croissance
moyennement rapide qui affiche une bonne tolérance au piétinement,
mais une résistance au froid insuffisante pour bien des
régions de l’Ontario. S’utilise pour les pelouses, les
terrains de sport et les allées de golf. Peut être
mélangée avec du pâturin des prés.

Fétuques à feuilles fines* : Espèce
moins attrayante, à texture très fine, bien adaptée
à l’ombre et tolérante à la sécheresse.
Convient à des endroits devant nécessiter peu d’entretien.
Peut être mélangée avec du pâturin des
prés. Espèce peu exigeante en azote et en eau.

Fétuque élevée à gazon :
Espèce à texture grossière, résistante
à la sécheresse et tolérante au piétinement.
Incapable de se rétablir une fois endommagée. Résistance
au froid insuffisante pour bien des régions de l’Ontario.
Convient aux terrains de sport et aux zones devant nécessiter
peu d’entretien qui sont tondues moins ras.

Autres espèces : Comprennent le pâturin
couché (espèce tolérante à l’ombre
et au piétinement), la puccinellie à fleurs distantes
(espèce tolérante au sel et à un pH alcalin)
et d’autres gazons spécialisés.

*Comprend la fétuque rouge traçante, la fétuque
rouge gazonnante, la fétuque à feuilles rudes et la
fétuque ovine.
Liens connexes

Publication 384F,
Recommandations pour la gestion des pelouses

Auteur :

Pam Charbonneau – Spécialiste
des pelouses/MAAARO

Date de création :

Non disponible

Dernière révision :

31 juillet 2003

Pour plus de renseignements :
Sans frais : 1 877 424-1300
Local : 519 826-4047
Courriel : ag.info.omafra@ontario.ca

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