L'entretien d'une pelouse

Mardi 06 oct 2015

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L’entretien d’une pelouse

Agdex :

273

Date de publication :

mai 2007

Commande no.

08-018

Dernière révision :

Imprimé en janvier 2010

Situation :

En remplacement de la fiche technique
intitulée Entretien des pelouses, commande no 03-060 du MAAARO

Rédacteur :

Pam Charbonneau – spécialiste
des gazons, Phytotechnie/MAAARO, Guelph

Format
PDF (5.9kb)
Table des matières

Introduction
Tonte
Fertilisation
Arrosage
Feutre racinaire
Semis de regarnissage et pose de gason en plaques
Lutte contre les mauvaises herbes
Lutte contre les insectes
Autres ennemis des pelouses
Lutte contre les maladies
Références utiles

Introduction
Une belle pelouse dense et en bonne santé passe par un entretien
assidu tout au long de la saison et l’adoption de bonnes pratiques
pour la tonte, la fertilisation, l’arrosage et le défeutrage.
Tonte
De toutes les tâches d’entretien que nécessite une
pelouse résidentielle, la tonte est celle qui revient le
plus souvent et qui demande le plus de temps. Malgré cela,
les pratiques de tonte sont souvent négligées, elles
qui ont pourtant une grande influence sur la densité, l’uniformité
et l’apparence de la pelouse.
Fréquence de tonte et hauteur de coupe
Les graminées à gazon supportent des tontes fréquentes,
à condition qu’à chaque coupe, on n’enlève
pas plus du tiers du brin d’herbe. Régler la hauteur de coupe
le plus haut possible. Les tontes rases donnent des racines superficielles,
ce qui compromet l’absorption de l’eau et des éléments
nutritifs par les graminées qui deviennent ainsi plus vulnérables
en périodes de sécheresse. De plus, les tontes rases
favorisent l’envahissement du gazon par les dicotylédones
(mauvaises herbes à feuilles larges) et les graminées
adventices comme l’agrostide stolonifère et le pâturin
annuel. Il est préférable de tondre quand l’herbe
n’est pas mouillée. La coupe est alors plus nette et les
résidus de tonte se répartissent plus uniformément
à la surface de la pelouse.
Résidus de tonte
Laisser les résidus de tonte sur la pelouse. Les ratisser
et les ramasser uniquement s’ils forment une couche trop épaisse.
L’herbe coupée est riche en éléments nutritifs
et en eau, se décompose rapidement et contribue peu à
la formation du feutre racinaire sous le gazon. Le fait de laisser
les résidus de tonte sur la pelouse permet de réduire
les quantités d’engrais (surtout d’azote) de 20 à
35 %.
Tondeuse
Choisir la tondeuse en tenant compte des points suivants : puissance
et capacité du bac (doivent être fonction de la superficie
à tondre), poids, facilité de démarrage, maniabilité,
facilité de réglage de la hauteur de coupe, et dispositifs
de sécurité. Pour un beau résultat, maintenir
les lames bien aiguisées. Privilégier les tondeuses
qui hachent et éparpillent l’herbe coupée pour la
recycler.
On trouve maintenant sur le marché des tondeuses électriques
sans fil qui sont à hélice horizontale ou à
rouleau. Ces tondeuses sont plus silencieuses, plus propres, plus
faciles à entretenir que les tondeuses à essence.

Fertilisation
Pour une pelouse attrayante et en santé, il faut comprendre
ses besoins nutritifs et adopter un programme de fertilisation équilibré.
Les trois principaux éléments nutritifs dont une pelouse
a besoin sont :

l’azote (N)
le phosphore(P)
le potassium (K)

L’azote donne au gazon sa couleur vert foncé, stimule la
croissance des tiges et des feuilles et accroît la densité
du gazon. Le phosphore favorise l’enracinement, la propagation des
rhizomes et la maturation des plants. Le potassium confère
de la vigueur au gazon et l’aide à mieux résister
au piétinement, aux rigueurs de l’hiver et aux périodes
de sécheresse.
Dosage des éléments nutritifs
Pour connaître les besoins de sa pelouse en éléments
nutritifs, il n’y a rien comme une analyse de sol. Celle-ci révèle
les apports nécessaires de phosphore, de potassium, de soufre
et de chaux, mais pas d’azote. La recommandation générale
dans le cas de l’azote est d’épandre 1,5-2 kg d’azote élémentaire/100
m2 durant la saison de végétation, en fractionnant
cette dose en 2-4 épandages distincts. En l’absence d’une
analyse de sol, il est recommandé de respecter le rapport
4-1-2 (N-P-K) en employant, par exemple, un engrais de formule 20-5-10.
Les trois chiffres indiqués sur les sacs d’engrais correspondent
aux teneurs respectives de l’engrais en N, P et K, dans cet ordre.
Ainsi, l’engrais de formule 20-5-10 mentionné ci-dessus renferme-t-il
20 % de N, 5 % de P2O5 et 10 % de K2O. Les réserves d’azote
du sol doivent être renouvelées tous les ans, alors
que les teneurs du sol en phosphore et en potassium demeurent relativement
stables. Si la pelouse est installée sur un sol sablonneux,
on peut avoir à augmenter la dose de potassium ou à
épandre cet élément plus souvent pour compenser
le lessivage qui peut se produire dans ce type de sol. Une pelouse
nouvellement établie peut nécessiter des apports accrus
de phosphore et de potassium.

Tableau 1a. Principaux engrais
pour pelouses et leurs propriétés

Type
Exemples
Avantages
Inconvénients

Inorganique

nitrate d’ammonium
sulfate d’ammonium

immédiatement assimilable
verdissement rapide du gazon

sujet au lessivage
provoque une croissance luxuriante

Organique

boues d’épuration activées
sous-produits animaux
sous-produits végétaux

libération lente
lessivage lent

coûte plus cher que les formes inorganiques

Synthétique

isobutylidène diurée (IBDU)
urée-formaldéhyde
urée enrobée de soufre
urée enrobée de polymère

libération lente
lessivage lent

ces engrais se libèrent à une vitesse qui
varie selon la température ou l’humidité du
sol et selon leur source

 
Tableau 1b. Principaux engrais pour pelouses
et leurs propriétés

Type

Solubilité dans l’eau

Risque de brûlure

Inorganique

élevée

d’élevé à très élevé

Organique

faible

faible

Synthétique

très faible

de faible à très faible

 
 
Engrais
Le tableau 1 donne une liste des principaux
engrais pour pelouses et de leurs propriétés.
Choix du moment de la fertilisation
Le choix du moment des épandages d’engrais dépend
de la quantité totale d’engrais que l’on souhaite apporter
à la pelouse. Le tableau 2 propose
un calendrier de fertilisation à respecter en fonction du
nombre d’épandages à faire dans l’année.
Sur les pelouses résidentielles, il est recommandé
d’épandre à la fin de l’automne un engrais azoté
à libération rapide, quand le gazon a fini de pousser,
mais qu’il est encore vert, afin de :

stimuler la croissance des racines en automne et au printemps,
donner un gazon dense,
hâter le reverdissement du gazon au printemps.

Un épandage automnal d’azote aidera la pelouse à
reverdir plus tôt au printemps, sans provoquer la croissance
luxuriante qui suit l’épandage d’azote au printemps.
Épandage
Il est très important d’épandre uniformément
les engrais pour que la pelouse soit partout d’un vert uniforme.
Si l’on utilise un épandeur en nappe, on commence par épandre
l’engrais le long des deux côtés les moins larges de
la pelouse, aux endroits où se feront les virages, puis on
fait des passages dans le sens de la longueur en débordant
d’une largeur de roue sur la bande précédente et en
désactivant l’épandeur à chaque virage.
Avec un épandeur centrifuge, on fait deux épandages
successifs en croisant les passages : une demi-dose dans un sens,
une demi-dose dans l’autre. Toujours vérifier que l’épandeur
est bien réglé pour éviter de voir apparaître
des bandes de couleur différente dans la pelouse.

Arrosage
Lorsque les pluies ne sont pas assez abondantes pendant la saison
de croissance, le gazon entre en dormance et brunit. Pour une belle
pelouse, il faut donc arroser. On se rend compte qu’une pelouse
manque d’eau aux indices suivants :

quand on marche sur la pelouse, les empreintes de pas persistent;
la couleur du gazon fonce et prend une teinte bleu-vert,
les brins d’herbe se replient vers l’intérieur.

Quand arroser et à quelle fréquence
Le mieux est d’arroser au petit matin, quand les vents sont faibles
ou nuls, ce qui contribue à une meilleure répartition
de l’eau. Arroser en avant-midi, moment de la journée où
le taux d’évaporation est minimal. On peut arroser en fin
de journée, mais cela risque de favoriser la propagation
de maladies. En effet, la plupart des champignons pathogènes
peuvent se reproduire et déclencher des infections et des
maladies quand la surface des feuilles reste mouillée pendant
plusieurs heures.

Tableau 2a. Calendrier de
fertilisation recommandé en fonction du nombre d’épandages
à faire dans l’année

Nbre d’épandages par an*
Début du printemps
Fin du printemps
Début de l’été

1
-
-
-

2
-
2e épandage
-

3
-
3e épandage
-

4
-
3e épandage
4e épandage

* Chaque épandage apporte 0,5 kg d’azote
par 100 m2
 

Tableau 2b. Calendrier de fertilisation recommandé
en fonction du nombre d’épandages à faire dans l’année

Nbre d’épandages par an*
Fin de l’été/
début de l’automne
Fin de l’automne

1
1er épandage
-

2
1er épandage
-

3
1er épandage
2e épandage

4
1er épandage
2e épandage

* Chaque épandage apporte
0,5 kg d’azote par 100 m2

 
Quantité d’eau
Des arrosages excessifs peuvent accélérer l’accumulation
du feutre racinaire, lessiver les engrais et aggraver les problèmes
de maladies ou de mauvaises herbes telles que l’agrostide stolonifère,
le pâturin annuel et le pâturin rude. Des arrosages
fréquents, mais insuffisants, peuvent empêcher le système
racinaire de se développer en profondeur, ce qui rendra le
gazon plus vulnérable aux maladies, à la sécheresse
et aux rigueurs de l’hiver. L’idéal est d’arroser moins souvent,
mais à fond. Quand le gazon commence à flétrir,
l’arroser suffisamment pour détremper le sol sur toute sa
surface, jusqu’à une profondeur de 10-20 cm. La quantité
d’eau nécessaire dépend des caractéristiques
du sol. Pour évaluer la quantité d’eau débitée
durant un arrosage, on pose sur la pelouse une boîte ou un
bocal à parois verticales, on laisse fonctionner le système
d’irrigation ou l’asperseur pendant quinze minutes. À la
fin de l’arrosage, on mesure la hauteur de l’eau dans la boîte
ou le bocal. En gros, la pelouse aura été suffisamment
arrosée quand la hauteur de l’eau dans le récipient
sera de 2,5 à 4 cm. Si l’on a obtenu 0,5 cm d’eau en quinze
minutes, il faudra une heure et quart pour mouiller le sol sur une
profondeur de 2,5 cm. Certaines zones peuvent nécessiter
plus d’eau que d’autres, par exemple dans les pentes, le long des
bâtiments, des trottoirs et des allées, de même
que là où le sol est léger. Inversement, les
parties basses ou ombragées de la pelouse, ou les zones de
sol lourd peuvent nécessiter des arrosages moins fréquents.
Matériel d’irrigation
L’arrosage manuel avec le boyau ne convient guère qu’aux
petites surfaces. Un asperseur monté au bout du boyau permet
d’arroser convenablement une pelouse de superficie moyenne, pour
peu qu’on le déplace de temps à autre, mais le gaspillage
d’eau peut être important. La solution la plus coûteuse
mais aussi la plus efficace consiste à enfouir un réseau
d’irrigation dans la pelouse. Cette solution mérite d’être
envisagée dans le cas des très grandes pelouses ou
des terrains industriels.
Pelouse en dormance
Après une période de sécheresse prolongée,
il arrive que la pelouse brunisse et entre en dormance. Une pelouse
peut survivre de 4 à 6 semaines en état de dormance
durant les périodes sèches de l’été.
Au retour de la pluie, la pelouse peut reverdir au bout de 7 à
10 jours. Si la pelouse est en dormance :

éviter qu’elle ne soit piétinée,
cesser de la tondre,
s’abstenir d’épandre de l’engrais.

Feutre racinaire
Le feutre racinaire, aussi appelé chaume, est la couche
de matière organique composée de feuilles, de tiges
et de racines d’herbes en voie de décomposition qui s’accumule
entre le gazon et le sol. Le feutrage pose un problème fréquent
sur les pelouses de pâturin des prés qui sont établies
depuis plusieurs années et qui sont trop arrosées
ou surfertilisées.
Comment déterminer s’il y a un problème de feutrage
Une pelouse souffre de feutrage racinaire quand on sent que les
pas s’y enfoncent. Pour mesurer l’épaisseur de la couche
de feutre, on découpe un morceau triangulaire de pelouse
avec un couteau tranchant et on le soulève. Si la couche
fait plus de 2,5 cm d’épais, la pelouse souffre de feutrage.
En quoi le feutre racinaire est-il gênant?
Le feutre est un refuge pour les insectes et les maladies. Il peut
empêcher le système racinaire du gazon de descendre
profondément dans la rhizosphère, provoquant un enracinement
superficiel. Il freine aussi l’infiltration de l’eau dans le sol.
Comment réduire la formation du feutre racinaire
Les pratiques culturales qui ralentissent l’accumulation du feutre
sont :

des tontes fréquentes,
un bon arrosage,
une fertilisation adéquate.

Lorsque la couche de feutre est trop épaisse, on peut s’en
débarrasser en utilisant une défeutreuse, appareil
qui scarifie la pelouse avec ses couteaux verticaux, ou un aérateur
de gazon muni de dents creuses en acier qui extirpent des carottes
de sol. Cette opération déchire physiquement le feutre
racinaire et fait remonter à la surface du sol des microorganismes
utiles qui favorisent la décomposition du feutre et diminuent
la compaction.
Quand faut-il défeutrer la pelouse

Il est recommandé de défeutrer ou d’aérer
la pelouse au printemps et à l’automne durant des périodes
où les graminées se développent bien et sont
donc capables de se rétablir rapidement.
Semis de regarnissage et pose de gazon en plaques
Le semis de regarnissage s’emploie pour réparer une pelouse
endommagée par des insectes, des maladies, des mauvaises
herbes, une sécheresse, le piétinement ou autres.
Pour se donner toutes les chances que les semences lèvent,
il faut préalablement terreauter la pelouse, c’est-à-dire
y épandre du compost, de la tourbe ou de la terre arable.
Un semis de regarnissage demande le double de la dose de semence
qu’il faudrait pour ensemencer une nouvelle pelouse. L’époque
la plus favorable à cette opération est l’automne
(de la mi-août à la mi-septembre). Garder les endroits
ressemés constamment humides en les arrosant plusieurs fois
par jour. Une semaine après le semis, arroser seulement deux
fois par jour jusqu’à ce que les plantules soient bien enracinées.
La pose de gazon en plaques est un autre moyen de réparer
les pelouses endommagées. On enlève d’abord le gazon
mort ou endommagé jusqu’à une profondeur d’environ
4 cm. On ratisse le sol, on ajoute de l’engrais, puis on met en
place le gazon en plaques. On s’assure d’un bon contact pelouse-sol
en foulant le gazon du pied ou en y passant un rouleau. Pour un
maximum de résultats, on doit arroser la pelouse dans l’heure
qui suit sa pose. Arroser souvent le gazon en plaques nouvellement
installé en veillant à ne jamais le laisser manquer
d’eau tant qu’il n’est pas entièrement enraciné. Compter
de dix jours à deux semaines pour son enracinement. Voir
les fiches techniques du MAAARO no 08-026w, L’établissement
d’une pelouse, et no 08-022w, La rénovation d’une
pelouse, pour plus d’information sur le semis de regarnissage et
la pose de gazon en plaques. Se reporter aussi au tableau
3 pour connaître à quel moment faire la fertilisation,
la tonte, l’irrigation, le semis de regarnissage et l’aération.

Tableau 3a. Calendrier d’entretien
saisonnier des pelouses

 
Début du printemps
(mai)
Fin du printemps
(juin)
Été
(juillet)

Fertilisation
(N-P-K) Faire une analyse de sol pour déterminer les
doses de P et de K à apporter

-

Fertiliser
Fertiliser seulement si la
pelouse est arrosée régulièrement ou si
la saison est pluvieuse

Tonte
Tondre aussi haut que possible;
ne pas couper plus du tiers du brin d’herbe à chaque
tonte.

Arrosage
Pour l’empêcher d’entrer
en dormance, arroser le gazon au moins une fois par semaine
avec 2,5 cm d’eau si les pluies ne suffisent pas; l’arrosage
aidera le gazon à supporter la présence des vers
blancs

Semis de regarnissage

-

Faire le semis si le gazon
a été affaibli par des maladies ou des insectes

-

Aération

-

Aérer

-

Hanneton européen
et scarabée japonais
Inspecter pour voir s’il
y a des dégâts dus à leurs larves
Faire un semis de regarnissage
ou poser du gazon en plaques sur les zones endommagées

-

Punaise velue

-

-

Faire le dépistage
de la punaise velue

Pyrale des prés

-

-

-

Tipule des prairies
Faire le dépistage
des larves de la tipule
Faire un semis de regarnissage
ou poser du gazon en plaques sur les zones endommagées

-

Maladies
(on combat les maladies du gazon par des pratiques culturales)
Évaluer l’importance
des taches causées par les moisissures des neiges, ratisser
pour permettre au gazon de sécher plus vite et fertiliser
légèrement pour l’aider à se rétablir

Faire le dépistage des taches foliaires, surtout si
du temps très chaud et humide a succédé
à un printemps très humide; relever la hauteur
de coupe et fertiliser légèrement pour aider
le gazon à se rétablir; éviter d’apporter
trop d’azote au début du printemps pour réduire
le risque de taches foliaires et de fonte

Faire le dépistage
de la tache annulaire nécrotique; si elle pose un problème,
aérer le sol et, à la fin de l’été
ou en début d’automne, semer du raygrass vivace sur les
endroits dégarnis

 

Tableau 3b. Calendrier d’entretien saisonnier des pelouses

 
Fin d’été
(août)
Automne
(septembre)
Fin d’automne
(octobre)

Fertilisation
(N-P-K) Faire une analyse de sol pour déterminer les
doses de P et de K à apporter

Fertiliser

-

Fertiliser
(fin octobre)

Tonte
Tondre aussi haut que possible; ne pas couper
plus du tiers du brin d’herbe à chaque tonte.

Arrosage
Pour l’empêcher d’entrer en dormance,
arroser le gazon au moins une fois par semaine avec 2,5 cm
d’eau si les pluies ne suffisent pas; l’arrosage aidera le
gazon à supporter la présence des vers blancs

Semis de regarnissage
Faire le semis si le gazon a été
affaibli par des maladies ou des insectes

-

-

Aération
Aérer

-

-

Hanneton européen
et scarabée japonais
Voir si de petites larves sont présentes;
si elles sont en grand nombre, des lâchers de nématodes
utiles peuvent procurer une certaine maîtrise

-

Surveiller les dommages causés
par les larves

Punaise velue
Faire un semis
de regarnissage ou poser du gazon en plaques sur les zones
endommagées

-

-

Pyrale des prés

-

Faire le dépistage de la pyrale
des prés; faire un semis de regarnissage ou poser du
gazon en plaques sur les zones endommagées

-

Tipule des prairies

-

-

-

Maladies
(on combat les maladies du gazon par des pratiques culturales)
Poursuivre le dépistage de la
tache annulaire nécrotique; appliquer les pratiques
culturales décrites dans la colonne précédente;
faire le dépistage de la brûlure en plaques (Sclerotinia)
et si celle-ci devient problématique, fertiliser légèrement

Faire le dépistage de la rouille;
si celle-ci pose problème, fertiliser le gazon; éviter
de fertiliser de la mi-sept. à la mi-oct.

-

 

 
Lutte contre les mauvaises herbes
Une pelouse épaisse et vigoureuse constitue la meilleure
ligne de défense contre l’envahissement par les mauvaises
herbes. Un gazon dense s’oppose au développement des plantules
de mauvaises herbes en les privant de lumière et d’éléments
nutritifs. Les tontes rases favorisent l’envahissement du gazon
par les dicotylédones (mauvaises herbes à feuilles
larges) et les graminées adventices comme l’agrostide stolonifère
et le pâturin annuel. Il est possible d’empêcher les
mauvaises herbes d’envahir une pelouse, pour peu qu’on tonde le
gazon au bon moment et à la bonne hauteur, qu’on fertilise
régulièrement la pelouse et qu’on l’arrose suffisamment.

Tant les dicotylédones (plantes à feuilles larges)
que les graminées adventices peuvent envahir les pelouses.
Ces espèces ont tendance à s’installer dans les endroits
dégarnis ou soumis à des stress divers, notamment
ceux qui sont régulièrement piétinés.

Maîtrise des mauvaises herbes
Recourir aux méthodes suivantes pour combattre les mauvaises
herbes problématiques :

arrachage;
sarclage à la main;
tonte visant à éviter la montée à
graines;
application d’un produit à base de farine de gluten de
maïs comme traitement de prélevée contre la
digitaire.

Lutte contre les insectes
Le maintien d’une pelouse saine et bien entretenue est le meilleur
moyen de se prémunir contre les infestations par des insectes.
Les dommages causés par les insectes sont souvent moins sévères
dans les pelouses bien arrosées. Les insectes qui s’attaquent
aux pelouses résidentielles sont généralement
difficiles à déceler et on ne se rend compte de leur
présence que lorsqu’ils ont déjà fait des dégâts
importants. Ces dégâts peuvent être confondus
avec les conséquences d’une sécheresse. Si la pelouse
reste brune et continue de se dégarnir malgré les
arrosages, l’examiner attentivement pour voir si elle n’est pas
la proie d’insectes. L’inspection régulière des feuilles,
des tiges, des racines, du feutre et du sol permet de déterminer
plus facilement si l’on a affaire à des insectes et d’intervenir
à temps pour limiter les dégâts.
Voici les principaux insectes qui infestent les pelouses :

punaise velue,
vers blancs,
pyrale des prés,
tipule des prairies,
calandre du gazon,
cochenille du gazon.

Le tableau 4 décrit les principaux
insectes nuisibles aux pelouses et les dommages qu’ils causent.
Punaise velue
Les dégâts de la punaise velue commencent à
apparaître de la mi-juillet à la mi-août. Avec
son appareil buccal de type piqueur-suceur, elle affaiblit le gazon
en aspirant la sève des tiges et des feuilles. Les premiers
indices de ses déprédations sont l’apparition dans
la pelouse de petites taches déprimées, de la taille
du poing. Ces taches peuvent s’étendre rapidement si les
punaises continuent de se nourrir aux dépens du gazon, cédant
la place à de larges plaques de gazon mort. Les zones endommagées
sont souvent colonisées par des mauvaises herbes. La punaise
velue adulte est un très petit insecte (4 mm de long); au
repos, ses ailes dessinent un X sur son dos. Une méthode
de détection de la punaise velue dans une pelouse consiste
à découper les deux extrémités d’un
récipient métallique de façon à obtenir
un cylindre, à enfoncer celui-ci dans le sol et à
y verser de l’eau. Si la pelouse est infestée par des punaises
velues, celles-ci viendront flotter à la surface de l’eau.
Une autre méthode consiste à couper un carré
de pelouse d’environ 6-10 cm2, à placer ce morceau dans un
seau d’eau et à voir si des punaises velues remontent à
la surface. Pour plus d’information, voir la fiche technique no;
08-020 du MAAARO, La punaise velue dans les pelouses.
Vers blancs
Plusieurs espèces de vers blancs peuvent endommager nos
pelouses en dévorant les racines du gazon. Les vers blancs
les plus communs sont les larves des insectes suivants :

le hanneton de la Saint-Jean;
le hanneton européen;
le scarabée japonais.

Si des animaux comme la mouffette commencent à faire des
trous dans la pelouse ou si on voit apparaître des petites
taches brunes de forme irrégulière, des vers blancs
sont probablement à l’œuvre. Il est conseillé
d’inspecter la pelouse à la fin de l’été ou
au début de l’automne pour déceler leur présence,
avant qu’ils n’aient le temps de commettre des dommages visibles.
Pour débusquer les vers blancs, on découpe à
la bêche une motte carrée de gazon et de sol de 10
cm de côté et on la soulève pour voir si des
larves blanches, recourbées en arc, s’y cachent. Le maintien
d’un bon niveau d’humidité dans la pelouse contribue à
limiter les dégâts causés par les vers blancs.
L’introduction de nématodes utiles suivant les directives
du fournisseur peut procurer une certaine maîtrise des larves
à la fin de l’été. Pour plus d’information
sur les vers blancs, voir la fiche technique no 08-024w
du MAAARO, Les vers blancs dans les pelouses.
Pyrale des prés
La larve de la pyrale des prés est une chenille qui ronge
le feutre racinaire ou chaume des pelouses privées. La pyrale
adulte est un petit papillon de couleur havane pâle que l’on
peut voir voleter au-dessus du gazon la nuit. Les chenilles, qui
atteignent 2 cm de long en fin de développement, sont également
de couleur havane, avec des taches sombres sur le dos. Elles s’attaquent
au chaume du gazon et lui causent les mêmes dommages que les
vers blancs, car, dans les zones infestées, le gazon se détache
du sol comme un tapis. Les larves de la pyrale laissent aussi dans
les zones où elles se sont nourries des excréments
granuleux, mous, de couleur verte. Elles commettent leurs déprédations
en septembre.
Calandre du pâturin
La calandre du pâturin appartient à la famille des
charançons. L’adulte est de couleur noire et mesure 5 mm
de long. La larve, petite, blanche, à tête brune, est
dépourvue de pattes. Les dégâts commencent à
apparaître de la mi-juillet à la mi-août, sous
forme de petites touffes d’herbe jaunissantes qui finissent par
mourir. En général, ils sont localisés et touchent
rarement toute la pelouse. Les larves de la calandre laissent dans
les zones ravagées des excréments granuleux, rappelant
la sciure. Cet indice aide à confirmer que les dommages sont
attribuables à la calandre.
Tipule des prairies
La tipule des prairies (Tipula paludosa) est un insecte nuisible
dont l’apparition dans les pelouses en Ontario est relativement
récente. La tipule adulte ressemble à un gros moustique.
Ses larves sont de couleur brun grisâtre pâle avec des
mouchetures noires. La tête ne se distingue pas du reste du
corps, dont la longueur varie de 0,5 cm à 3,0 cm. Les larves
ou nymphes de la tipule s’attaquent principalement aux pousses de
l’herbe le soir et aux racines de l’herbe le jour. Leurs dommages
commencent à apparaître dans la première quinzaine
de mai et sont à leur maximum à la mi-juin. En cas
de forte infestation, les larves de la tipule des prairies peuvent
dégarnir entièrement la pelouse.
Cochenille du gazon
La cochenille du gazon est une cochenille classique
qui ressemble à un œuf tranché en deux dans le
sens de la longueur. Sa coque brune est rayée d’une bande
jaune médiane. Au stade immature, les larves sont de la grosseur
d’une tête d’épingle. La forme typique des dommages
qu’elles provoquent sont des petites taches de gazon mort qui ne
reverdissent pas au printemps. Les cochenilles se rencontrent surtout
dans les pelouses qui ont été créées
avec du gazon en plaques et, en général, elles causent
seulement des dégâts sporadiques. Au début de
juillet, on peut découvrir de jeunes larves de cochenilles
sur les chaussures quand on a marché sur la pelouse.
Tableau 4a. Aperçu
des principaux insectes nuisibles aux pelouses

Insecte
Description
Dommages

Figure 1. Punaise velue

les nymphes rouge brique apparaissent juin-début
juillet
elles sont grises en fin de développement
l’adulte mesure 4 mm de long et arbore un X sur le dos

apparition de zones déprimées dans le gazon
les larves sucent la sève des feuilles et des tiges
du gazon
si l’infestation est forte, elles peuvent faire mourir
le gazon sur de larges étendues
le gazon mort ne s’arrache pas facilement du sol (il reste
bien enraciné)
la pelouse entière peut être détruite
en une saison

Figure 2. Vers blancs

les larves sont blanches recourbées en C, à
tête brune
leur longueur varie de 1 à 3 cm selon l’espèce

s’attaquent aux racines du gazon
le gazon se détache du sol comme un tapis
apparaissent fin-septembre
les animaux (mouffettes, ratons-laveurs et étourneaux)
fouissent la pelouse pour déterrer les vers

Figure 3. Calandre du pâturin

l’adulte est un charançon d’environ 5 mm de long
les larves, à tête brune, sont petites, blanches,
apodes et mesurent 5 mm de long

les dommages se manifestent d’abord par de petites taches
de gazon jauni qui, lorsqu’on l’arrache, se détache
en laissant le chaume fixé au sol
en général, la calandre ne détruit
pas entièrement la pelouse

Figure 4. Pyrale des prés

l’adulte est un papillon de nuit de couleur havane
la chenille est de couleur havane

les chenilles s’attaquent au chaume du gazon en septembre
le gazon s’arrache comme un tapis

Figure 5. Tipule des prairies

l’adulte ressemble à un gros moustique
les larves sont gris verdâtre, sans caractères
distinctifs

les larves s’alimentent en mai et au début de juin,
ce qui cause des dommages
elles dévorent le gazon entièrement, mettant
le sol à nu

Figure 6. Cochenille du gazon

aspect typique des cochenilles
ressemble à un œuf coupé en deux
couleur brune, bande jaune médiane
au stade immature, les larves ont la grosseur d’une tête
d’épingle

petites plaques de gazon mort qui ne reverdissent pas
au printemps
la cochenille se rencontre surtout dans les pelouses créées
avec du gazon en plaques
dommages se produisant au printemps

Tableau 4b. Aperçu des principaux insectes nuisibles
aux pelouses

Insecte
Dépistage et lutte

Figure 1. Punaise velue

découper le fond d’une boîte de conserve
pour faire un cylindre et l’enfoncer dans la pelouse
remplir le cylindre d’eau; les punaises flotteront à
la surface
" couper un morceau de pelouse de 6-10 cm2 et le placer
dans un seau d’eau
attendre pour voir si des punaises velues remontent à
la surface
les graminées à gazon contenant des champignons
endophytes présentent une certaine résistance
à l’égard des attaques de la punaise

Figure 2. Vers blancs

découper sur 3 côtés une motte carrée
de gazon et la soulever pour voir s’il y a des vers blancs
en-dessous
introduire des nématodes; ils procurent une certaine
maîtrise

Figure 3. Calandre du pâturin

on trouve des excréments ayant l’aspect de la sciure
dans les zones où la calandre s’est nourrie
les graminées à gazon contenant des champignons
endophytes présentent une certaine résistance
à l’égard des attaques de la calandre du pâturin

Figure 4. Pyrale des prés

on trouve des excréments granuleux, mous, verts,
dans les zones de gazon mort, et celui-ci s’arrache facilement
les graminées à gazon contenant des champignons
endophytes présentent une certaine résistance
à l’égard des attaques de la pyrale des prés

Figure 5. Tipule des prairies

examiner le dessus du feutre racinaire dans les zones
où le gazon est clair; les larves seront visibles
au printemps

Figure 6. Cochenille du gazon

au début de juillet, on peut trouver de petites
larves de cochenille sur les chaussures quand on a marché
sur la pelouse
la cochenille ne cause pas des dommages importants

Tableau 5a. Aperçu des principales maladies des pelouses

Nom de la maladie
Description
Facteurs favorisant la maladie

Figure 1. Rond de sorcière (cercle de fée)

taches en cercles ou arcs où l’herbe est vert foncé
ou morte
les champignons poussent parfois dans les ronds

présence de matière organique en décomposition
dans le sol

Figure 2. Taches foliaires

commencent au début du printemps par de petites
taches ovales, brun rougeâtre, sur les feuilles
par temps chaud et humide, les taches s’étendent
et peuvent tuer les tiges et les collets des graminées,
ce qui dégarnit la pelouse partiellement ou même
totalement

périodes chaudes et humides
une fertilisation récente de la pelouse
le pâturin des près y est le plus sensible

Figure 3. Champignons supérieurs

apparaissent après une pluie

-

Figure 4. Tache annulaire nécrotique

se traduit par des cercles plus ou moins réguliers
entourant souvent des touffes d’herbe verte, dont l’allure
générale rappelle un beigne

les périodes humides et fraîches au printemps
favorisent la maladie
les symptômes se développent pendant une
période sèche
pose souvent un problème dans les pelouses créées
avec du gazon en plaques

Figure 5. Blanc (oïdium)

poudrage blanc grisâtre sur les feuilles et les
tiges

les endroits ombragés qui restent longtemps humides
et où l’air circule mal

Figure 6. Rouille

taches jaunes sur les feuilles
des pustules brun rougeâtre se forment sur le revers
des feuilles et libèrent des spores jaune rougeâtre
lorsque la pelouse est très infectée, on
peut trouver des spores sur les chaussures et les lames
de la tondeuse

stress causé par une carence en azote et la sécheresse
le ray-grass vivace est la graminée la plus sensible

Figure 7. Moisissures des neiges

des taches circulaires ou irrégulières de
couleur paille apparaissent sur la pelouse après
la fonte des neiges

gazon recouvert de neige pendant de longues périodes,
croissance luxuriante du gazon et présence d’herbe
haute lorsque l’hiver arrive
ces moisissures ont une prédilection pour les endroits
où la neige s’est amoncelée ou a été
entassée pendant l’hiver

Tableau 5b. Aperçu des principales maladies des
pelouses

Nom de la maladie
Dommages et moyens de lutte

Figure 1. Rond de sorcière (cercle
de fée)

faire des sarclages profonds répétés
et arroser abondamment

Figure 2. Taches foliaires

tondre moins court
fertiliser légèrement pour aider la pelouse
à se rétablir
irriguer ou arroser seulement le matin

Figure 3. Champignons supérieurs

sont facilement supprimés par la tonte

Figure 4. Tache annulaire nécrotique

favoriser le développement des racines en profondeur
arroser légèrement et fréquemment
pendant les périodes sèches
semer du raygrass pour pelouses sur les endroits dégarnis

Figure 5. Blanc (oïdium)

réduire l’ombre et améliorer la circulation
de l’air
ce champignon éclaircit habituellement la pelouse,
mais ne la détruit pas complètement

Figure 6. Rouille

fertiliser et arroser peu souvent mais à fond
tondre haut et fréquemment

Figure 7. Moisissures des neiges

ne pas épandre d’azote en octobre
au printemps, ratisser la pelouse aux endroits recouverts
de chaume pour faciliter le ressuyage; fertiliser légèrement
pour aider le gazon à se rétablir

 

 
Endophytes
Une façon de se prémunir contre les insectes qui
rongent les feuilles consiste à semer des graminées
qui contiennent des endophytes. Les endophytes sont des champignons
microscopiques qui croissent à l’intérieur des graminées
et leur communiquent un mauvais goût. Les insectes ennemis
des pelouses qui sont rebutés par les endophytes sont la
punaise velue, la calandre du pâturin et la pyrale des prés.
Les espèces de graminées à gazon qui sont susceptibles
de contenir des endophytes sont le ray-grass vivace, les fétuques
à feuilles fines et la fétuque élevée.
Consulter un marchand local de produits de jardin ou de semences
pour savoir quelles graminées endophytes sont en vente.
Pour réparer une pelouse qui est endommagée ou dégarnie
à la suite d’une infestation par des insectes, on peut procéder
à un semis de regarnissage ou à la pose de gazon en
plaques. Voir les rubriques Semis de regarnissage et pose de gazon
en plaques pour plus d’information.

Autres ennemis des pelouses
Mousses
Les mousses sont des formes primitives de plantes vertes qui croissent
en masses enchevêtrées au milieu du gazon. Elles ont
une capacité de propagation phénoménale. Les
myriades de spores qu’elles produisent peuvent chacune donner naissance
à un nouveau pied de mousse. Leur propagation végétative
est facilitée par la tonte. Par contre, les mousses sont
incapables de s’installer dans une pelouse en bonne santé
et ne se développent que dans celles qui sont affaiblies
par de mauvaises conditions de croissance. Voici les facteurs qui
contribuent à affaiblir une pelouse et à promouvoir
son envahissement par les mousses :

circulation d’air insuffisante,
mauvais drainage,
sol peu fertile,
acidité élevée,
ombrage important,
irrigation fréquente.

Voici des méthodes culturales qui peuvent être efficaces
contre les mousses :

Maintenir le sol fertile, surtout par des apports d’azote (2,0
d’azote élémentaire/100 m2 par année).
Défeutrer la pelouse en la ratissant vigoureusement,
en l’aérant ou en la scarifiant.
Diminuer l’ombrage en élaguant les arbres.
Maintenir le pH du sol entre 6 et 7; épandre de la chaux
si le sol est acide.
Améliorer le drainage en surface.
Ameublir le sol et l’aérer en marchant dessus avec des
semelles à pointes, en passant un scarificateur ou un aérateur
de gazon mécanique.
Faire de bons arrosages, peu fréquents.
Ne pas supprimer plus du tiers des parties aériennes
des graminées à chaque tonte et régler la
hauteur des lames à la hauteur qui convient pour les espèces
présentes dans la pelouse.

Lutte contre les maladies
Les pelouses connaissent peu de problèmes de maladies. Un
apport d’engrais excessif peut engendrer une croissance luxuriante
qui rendra la pelouse plus vulnérable aux maladies. Au moment
d’installer ou de rénover une pelouse, choisir des variétés
qui sont résistantes à de nombreuses maladies. Les
mauvaises pratiques d’arrosage contribuent aussi aux maladies de
la pelouse. Il faut de préférence arroser en début
de matinée, afin que l’herbe reste humide le moins longtemps
possible. On trouvera au tableau 5 un aperçu des principales
maladies qui affectent les pelouses résidentielles.
Pour réparer une pelouse qui est endommagée ou dégarnie
à la suite d’une infection par une maladie, on peut procéder
à un semis de regarnissage ou à la pose de gazon en
plaques. Voir la rubrique Semis de regarnissage et pose de gazon
en plaques pour plus d’information.

Références utiles
Fiches techniques du MAAARO :
Les vers blancs dans les pelouses, commande no 08-024w
(en ligne seulement)
La punaise velue dans les pelouses, commande no 08-020
L’établissement d’une pelouse, commande no 08-026w
(en ligne seulement)
La rénovation d’une pelouse, commande no 08-022w
(en ligne seulement)
La version anglaise de la présente fiche technique a été
rédigée par Pam
Charbonneau, spécialiste des gazons, Phytotechnie, MAAARO,
Guelph.
 
 

Pour plus de renseignements :
Sans frais : 1 877 424-1300
Local : 519 826-4047
Courriel : ag.info.omafra@ontario.ca

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