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Dimanche 25 oct 2015

À propos…Pour commander

Potagers d'antan
~ – Découvrez les fruits et légumes rares du Québec -

Notre mauvais coup de l’année
12
Vendredi
nov 2010

Posted by Michel in Non classé

≈ 2 Commentaires

Je tentes depuis des années de devenir un jardinier paresseux, expression promue par Larry Hodgson. L’une de ses techniques consiste à remplacer la pelouse par des vivaces faciles d’entretien. J’adhère!
Pour ma part, j’ai visé des fines herbes, fleurs ancestrales comestibles, arbustes fruitiers, légumes…
Ainsi pour commencer, j’étouffe le gazon en le couvrant de papier journal ou mieux, du carton…ça va plus vite. Mes collègues de travail et ma famille me fournissent tout ce beau matériel qui s’en irait, de toute façon à la récupération.  Donc, un gros 0 sous d’investissement. Pas besoin de détourbeuse,, de couper des lisières, une vraie « job » simple et peu exigeant physiquement. 
Par la suite, je rajoute un paillis et j’arrose pour exercer une pression pour ne pas que le tout s’envole au vent. Privés de lumière et après une ou deux saisons, le gazon et toutes les mauvaise herbes meurent. Ne subsistent qu’une belle terre dans laquelle vous pouvez planter vos boutures. Aucun labour et vous conservez les micro-organismes du sol intacts. Rien ne vous empêche d’y ajouter du compost si votre sol est argileux comme chez-nous. 
À cause de mes grandes surfaces à couvrir, j’utilise la paille comme paillis car plus abordable. Pour moi, jardiner ne devrait jamais coûter cher. Par exemple, une grosse balle coûte environ 4 à 5$. Vous économiserez encore plus si elle  n’est plus fraîche pour la consommation du bétail (entre 2.00 et 3.00$) chez les agriculteurs qui veulent s’en débarasser. Avec chaque balle vous pouvez couvrir une surface très importante puisqu’elle est compactée.
Comparativement au cèdre déchiquetté vendu en sac (entre 3.50$ et 5.00$ l’unité pour format de 56 litres / couvrant 2 pieds cube), la paille couvrira des dizaines de fois plus d’espace. En plus de se répandre vite, d’être moins salissante, de nourrir votre sol une fois décomposée, ça fait un beau fini au jardin car dorée au soleil. Pour les allergiques, c’est pas l’idéal, j’en conviens.  Si vous souhaitez quand même utiliser du paillis de cèdre, sachez qu’il acidifie votre sol mais qu’il est moins dispendieux en vrac.
Comme je n’avais pu mettre la main sur des ballots carrés de paille, j’ai fait venir en début de printemps 4 cubes de 500 livres chacun, soit l’équivalent de plus ou moins 75 balles de foin. Quels mastondontes devant l’entrée du garage! J’avais de grandes espérances car je profitais d’un congé de paternité de 6 semaines jumelé à mes vacances estivales.  Je commence mon épandage je mélange carton-paille-eau lorsqu’au bout de quelques semaines, je vois poindre du chiendent rampant à travers la paille. Je regarde pour vérifier si mon carton se serait percé; ce qui aurait contribué à laisser passer cette mauvaise herbe. 
Horreur! Elle provenait de la paille. J’avais oublié d’exiger de la paille exempte de mauvaises herbes. C’est comme si j’avais semé de la mauvaise herbe. Je me suis donc astreint, pour ne pas perdre tout mon travail à arracher une à une les petites pousses avant qu’elle ne prenne trop de tonus. Quelle perte de temps. Y’a pas à dire, l’expérience ça ne s’apprend pas dans les livres.  Je ferme le potager cette fin de semaine à la grande joie de ma conjointe.
À la semaine prochaine!

Le Jardin des Premières Nations
11
Jeudi
nov 2010

Posted by Michel in Agrotourisme patrimonial, Types de jardins-potagers

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Jardin des Premières Nations / Jardin Botanique de Montréal
Pour rendre hommage au peuple autochtone, il existe une section au jardin botanique de Montréal appelé le « jardin des premières nations« .  J’avoue qu’il est un peu tard pour y aller cette année mais vous pouvez déjà planifier une visite l’an prochain. Cette reconstitution vous dévoilera les espèces indigènes entrant dans l’alimentation et la médecine de ce peuple mais aussi aux techniques de culture.
Il est très important de souligner que la conception de cette section l’a été dans la philosophie de ces peuples, c’est-à-dire ne pas dépouiller un endroit pour en vêtir un autre.  
En effet, il devenait indécent de saccager un secteur d’une forêt pour y cueillir des plantes, souvent menacées, pour ensuite les amener au jardin. C’était tout à fait contraire au respect de la nature. Pour résoudre ce problème, ils ont décidé de récolter les végétaux sur les sites voués à la destruction par la construction domiciliaire. Ce fût en soi tout un défi.   

Steve McComber

En ce qui a trait aux légumes, ils ont fait appel à Steve McComber. Renommé à travers la confédératoon Haudenosaunee, il cultive depuis 35 ans maintes variétés traditionnelles de maïs, courges et haricots.  Très peu connu au Québec francophone, ce Mohawk de Kahnawake a fait des présentations sur le sujet à la télévision, radio, fait des conférences au Canada et aux États-Unis.  Ça, le site Internet du jardin botanique ne vous le dit pas.

L’abbé Léon Abel Provancher (1820-1892)
10
Mercredi
nov 2010

Posted by Michel in Personnages liés à l’agriculture au Québec

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Léon Provancher (tiré du site: http://www.maisonleonprovancher.com)
Lorsque j’ai commencé à chercher des noms d’anciens cultivars du Québec, j’aurai sauvé beaucoup de temps en consultant « Le verger, le potager et le parterre dans la province de Québec ».
En effet, dans maints volumes, il est intéressant de connaître les us et coutumes alimentaires des anciens habitants mais encore… Outre le caractère informatif voire anecdotique, ça ne m’avançait pas de savoir qu’en 1731, on retrouve 186 jardins à Montréal. Ou qu’au temps de la Nouvelle-France, une personne pouvait consommer jusqu’à 2 livres de pain par jour. J’avais besoin des noms précis des cultivars de ces époques; pas juste le nom de l’espèce (ex: concombre ou tomate). Sinon, comment savoir si c’est une ancienne souche?
Écrit par L’abbé Léon Abel Provancher en 1885, 13 ans après sa première édition, il se passionne, entre autre pour la botanique, l’entomologie et la malacologie (sciences des mollusques). Autres grands noms dans le domaine des sciences naturelles dans l’histoire du Québec, le grand mérite de son ouvrage est d’écrire les noms des variétés cultivées de son époque mais aussi les anciennes techniques de culture qui avaient cours`au Québec à la fin du 19e siècles.  Pour une version gratuite de l’oeuvre de plus de 300 pages, vous n’avez qu’à cliquer sur le lien suggéré. Et en prime, vous pouvez même télécharger tout le volume. Vous devrez toutefois posséder le logiciel pour ouvrir les documents PDF.  Bonne lecture!

Le poivron « Vinedale »
09
Mardi
nov 2010

Posted by Michel in Non classé

≈ 2 Commentaires

Poivron Vinedale
Connaissez-vous les All-America Selections? Depuis 1932, cet organisme indépendant et impartial promouvoit chaque année les semences de fleurs, fruits et légumes du jardins aux qualités supérieures tant au Canada qu’aux États-Unis. Pour quelles raisons j’évoque cet organisme? Et bien, en 1952, ils ont déclaré le poivron doux « Vinedale », seul et unique poivron développé au Canada,  « AAS Winner bronze ».
Créé à partir de 1928 par l’Institut de recherche horticole de l’Ontario, l’organisme souhaitait sélectionner à l’époque un gros poivron à chair épaisse de maturité précoce et qui produirait un bon rendement.  Après moults pollinisations croisées avec les cultivars Harris, Earliest, Harris Early Giant, Sunnybrook, Oskosh et Ruby King, plusieurs générations d’hybrides furent obtenus mais seuls ceux issus du croisement avec la Harris Early Gianrt et Sunnybrook fûrent retenus. D’autres sélections ont été effectuées à partir de ce croisement et des plants individuels ont été retenus chaque année jusqu’en 1940 pour retenir les plants aux caractéristiques souhaitées. Stabilisée, il fût présenté en 1946 pour participer au concours « Merit Trials » de l’Association canadienne des producteurs de semences. Les rapports élogieux ont dès lors, amené la production de semences à grande échelle dès 1949.  Cette variété est excellente pour la production hâtive de fruits verts et rouges uniformes. Adapté aux saisons courtes du Nord, il permet une culture commerciale avantageuse comparativement aux variétés plus tardives.  
Malheureusement, comme une grande majorité des semences héritage du monde entier, la variété tombe dans l’oubli dans les années 1990 et ce, jusqu’en 2006 où, voulant célébrer son 100e anniversaire, l’institut de recherche horticole de Vineland a fait appel à l’ensemble de leurs contacts pour recréer une plate-bande où seraient présents tous les fruits, légumes et cultivars hornementaux développés et approuvés par l’institution. Si la saga complète de la réintroduction de cette variété vous intéresse, un article est paru dans la revue du programme du semencier du patrimoine (no.23-1, hiver 2010), magazine que vous pouvez acheter individuellement.
Considéré en voie d’extinction, voire éteint par certains sites de recensement, l’unique grainetier spécialisé à vous l’offrir (jusqu’à ce que j’en fasse pousser… hi!, hi!, hi!) est le « Prairie Garden Seeds » en Saskatchewan. Le propriétaire, Jim Ternier est le président du programme du Semencier du Patrimoine et fait parti de ceux qui ont aidé à sa réhabilitation. Faisons en sorte que ses efforts ne soient pas vains. Cultivons-le.
Culture: Dès que j’aurai la méthode exacte de culture de cette variété, je les inscrirai aussitôt sur ce blogue.

Comment en sommes-nous arrivés là?
08
Lundi
nov 2010

Posted by Michel in Biodiversité

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USC Canada (Unitarian Service Committee of Canada) fondé en 1945 par le Dr. Lotta Hitschmanova, est un organisme sans but lucratif dédié, entre autre, à la mise sur pied de projets orientés vers la protection et la préservation de la biodiversité de communautés locales d’Afrique, d’Asie et d’Amérique Latine.
Pour aider ces localités, ils ont créé un projet s’intitulant « Seeds of survival » pouvant être traduit librement par « les semences de la survie ». Cet outil promouvoit la sécurité alimentaire à long terme des fermes marginales. En soutenant les techniques de culture ancestrales et le savoir des petits agriculteurs, le programme vise, par la même occasion, la diminution de leur dépendance agroalimentaire et l’abolition des métothes de cultures intensives à grande échelle de leurs terres, souvent inappropriées à leurs types de sol. 
Par ailleurs, le meilleur moyen selon moi pour faire avancer une idée demeure la sensibilisation. Dans cette optique mais aussi pour expliquer l’impact de ces transformations sur leur mode de vie par le nôtre, USC Canada a créé une animation de 6 minutes intitulée « Histoire de Bouffe / Qu’est-il arrivé à notre nourriture? ». Vous comprendrez en voyant la vidéo qu’abondance ne rime pas nécessairement avec qualité ou respect de l’environnement..
Pour les intéressés, le site permet aussi la consultation de thèmes tels:

Les agriculteurs;
Le pouvoir des semences;
Le système alimentaire;
Endettement ou auto-suffisance?;
Biodiversité 101;
Carnet de voyage 2010 et;
Agissez!

Et comme ils l’écrivent: « Histoire de Bouffe vous fera réfléchir sur notre système alimentaire bien mal en point« .
Bon visionnement!

La soupe aux pois canadienne française
05
Vendredi
nov 2010

Posted by Michel in Non classé

≈ 2 Commentaires

Ma conjointe aime bien la soupe aux pois. J’espère ici que je ne dévoile aucun secret mais disons qu’elle représente à ses yeux son « comfort food ».
Lorsqu’elle me demande de chauffer une conserve la semaine dernière, je suis étonné d’y lire la mention « french-canadian pea soup » du côté anglophone. Mon côté historien s’active et je découvre que vers la fin du 18e siècle le sobriquet « Pea Soup » était attribué par les Anglais aux Canadiens français car ces derniers pouvaient travailler toute une journée  en ne mangeant que de la soupe aux pois.
Ce terme sera transformé avec le temps comme une injure en désignant une personne peureuse, lâche ou poltronne.
En effet, le terme « pissou », aurait été une adaptation de « pea soup » depuis 1880 par les canadiens français.
Qui plus est, le magazine « Protégez-vous« s’est aussi intéressé à cette question et  l’a posé à Anne Yourt, de Campbell du Canada et loin de vouloir s’associer à cette allusion, celle-ci a répondu:
Le nom anglais sur l’étiquette décrit la cuisine régionale d’où provient la soupe et met l’accent sur le style de la recette, qui diffère de celle qu’on prépare à Terre-Neuve, en Allemagne ou aux Pays-Bas.
Comme l’étiquette situe 1918 comme année de référence de leur recette « traditionnelle », je vous transporte en 1932 en vous citant un extrait du bulletin no. 112 du ministère de l’agriculture de la province de Québec:
Le consommateur du Québec préfère un pois jaune, de grosseur moyenne et de cuisson rapide.
On ne s’étonnera donc pas de retrouver encore aujourd’hui un pois de cette couleur dans leur soupe.
Bonne fin de semaine!

Curiosité au potager: Le crosne du Japon
03
Mercredi
nov 2010

Posted by Michel in Curiosités au potager

≈ 4 Commentaires

Tubercules de crosne du Japon
À force de côtoyer des passionnés de fruits et légumes anciens, les échanges deviennent immanquables.  Bien que je concentres mes énergies à la culture de fruits et légumes du patrimoine du Québec, je ne dédaigne pas, à l’occasion, faire des expériences. La semaine dernière, j’ai pu mettre la main sur un légume peu connu au Québec qui, contrairement à ce que son nom indique, provient de la Chine: le crosne. Prononcez « crône ». Les anglophones l’appellent Chinese artichoke.

L’appellation de cette labiacée est un curieux mélange de circonstances.
En effet, importée en France du Japon en 1882 par Auguste Pailleux, ce dernier nomma ce légume du nom de son village « Crosne ».  Il connut un développement commercial intéressant entre les deux guerres mondiales, puis régressa pour quasi-disparaître dans les années 1970. La trop faible productivité des plantes (l’espèce a subi, au fil des générations, une forte dégénérescence par la présence de virus) et la pénibilité de la récolte des tubercules, ont été les principales causes de la disparition du crosne en France. Une source mentionne que:
La régénération de l’espèce par culture in vitro engagée à l’École Nationale des ingénieurs des travaux horticoles et du Paysage en 1975, et les innovations phytotechniques ou technologiques qui l’ont suivi, sont à la base de la réémergence actuelle du crosne en France.
En ce qui concerne le Québec, je n’ai pu trouver, pour le moment, de sources crédibles quant à son introduction dans la province ou au pays. Aujourd’hui, on le retrouve sur tous les continents. Son goût est comparé à un fin mélange de châtaigne d’eau et de pomme de terre. Il se détériore rapidement à l’air libre. Aussi, si vous souhaitez en consommer tout l’hiver, installez-les dans du sable sec.
Crosne en fleur (image tirée du site Academic)
Culture: En automne, plantez dans un sol bien drainé à une profondeur d’environ 10 cm, 3 à 4 tubercules par butte. Chaque poquet (aussi appelé butte) devra être espacé de 40 cm chacun. Buttez la terre légèrement pendant la saison estivale pour une plus grande facilité de récolte vers la fin octobre puisque les bulbes sont fragiles. Utilisez un tamis pour vous aider à conserver uniquement les tubercules. Vous pouvez en fabriquez-un ou prendre une vieille raquette de tennis en bois obtenue dans une vente de garage.  Installez un paillis par-dessus pour protégez des gels successifs. Faites attention, plante envahissante. Vous devrez installer un coupe bordure ou une barrière souterraine pour éviter la dispersion des rhizomes et perdre le contrôle.
Obtenez une recette simple sur le site de Gustave.tv.
Variété disponible dans le section « pour commander ».

Médiateur du patrimoine vivant (prise 2)
03
Mercredi
nov 2010

Posted by Michel in Outils de références

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En créant ce blogue il y a presqu’un mois, je me suis dit: « Bof!, s’il est lu un jour, je serai très content ». Ce n’était pas mon but d’avoir 3 000 visiteurs quotidiens comme les banlieusardises (mes respects pour cet accomplissement).  J’avais davantage le désir de partager mes découvertes accumulées depuis des années sur un sujet pointu (les fruits et légumes rares du Québec) mais surtout des anecdotes cachés dans les mémoires, des vieux écrits, des vestiges enterrés dans les potagers de grands-parents et sur le point de disparaître. J’avais le besoin d’aider mes semblables aux intérêts convergents en facilitamt leur compréhension, leur apprentdre un savoir ancien, presque perdu et à la limite les divertir sur des coutumes qu’on pourrait qualifier de farfelues aujourd’hui. Et qui sait, peut-être y aurait-il quelqu’un pour alimenter la flamme à son tour.   
Bien que j’avais eu quelques commentaires (merci à Mijo, Tarzile, Manon Robert et François Marginean),  cet état d’esprit m’habitait encore il y a quelques jours lorsque j’ai découvert l’application « statistiques de fréquentation » du site. AYOYE! J’ai des pointes de 30 personnes et plus par jour; pas juste un fois, de nombreuses reprises. J’étais tellement sceptique. Sûrement mes propres clics me suis-je dit. Juste des amis sympathiques pour m’encourager pensais-je du même coup.  Du tout. DES LECTEURS ASSIDUS!!!!!  Pour ceux qui ont un blogue, vous avez sûrement vécu ce sentiment en prenant conscience que vos écrits ne sont plus un simple journal intime mais bel et bien un livre ouvert sur le monde. GLURP! Fallait avaler un peu. Mes doigts se sont montrés tout à coup hésitant sur le clavier. En éliminant l’aspect « professionnel », je devenais graduellement un médiateur du patrimoine vivant soit:
Les « médiateurs du patrimoine vivant », quelle que soit leur discipline spécifique, constituent une famille professionnelle à part entière et jouent un rôle clé dans la transmission, la sauvegarde, la diffusion et la mise en valeur du patrimoine vivant québécois…. Les porteurs de traditions qui mettent en pratique leurs compétences pédagogiques seront désignés comme des « médiateurs du patrimoine vivant ». L’enjeu de la professionnalisation concerne cette capacité de perpétuer la transmission du savoir et du savoir-faire afin de préserver et de garder bien vivant le patrimoine culturel immatériel québécois et, notamment, de former une relève.   
Vous pouvez consulter la charte des compétences de cette profession créée en octobre 2009 par le Conseil Québécois des Ressources Humaines en Culture en collaboration avec le Conseil Québécois du Patrimoine Vivant .
J’en profites pour vous informer qu’il existe aussi un réseau pour les jardiniers des sites historiques.  Cette association en est à ses débuts. Si vous êtez intéressés à vous y joindre, communiquez avec Simon Taylor au château Dundurn à Simon.Taylor@hamilton.ca ou par téléphone au 905-546-2872 ou encore avec Bob Wildfong du semencier du patrimoine au bob@seeds.ca ou 519-505-7814.
Je tiens finalement à remercier toutes les personnes qui contribuent, de près ou de loin, à alimenter la connaissance de notre patrimoine agroalimentaire via cet humble blogue. Bonne journée!

Le pois « Saint-Hubert »
02
Mardi
nov 2010

Posted by Michel in Légumes du Québec

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Saint-Hubert

L’étymologie des noms de fruits et légumes est fascinante. On y découvre une foule de renseignements sur nos racines, notre histoire, nos moeurs et quelques fois de véritables épopées. Par exemple, l’appelation du pois « Saint-Hubert ».
En effet, une ancienne tradition européenne remontant au 15e siècle mentionne qu’une soupe aux pois serait associée à Saint-Hubert, patron des chasseurs et des forestiers.

En résumé, au 7e siècle, après s’être éloigné de Dieu et avoir chassé un vendredi Saint, Hubert aurait rencontré un cerf portant une croix scintillante qui l’aurait enjoint de propager la parole du divin.
Après maints exploits dont des miracles, il amena l’évangile dans les contrées lointaines et construisit de multiples lieux de prières dédiés au Seigneur. Il mourut le 30 mai 727 et fût consacré Saint le 03 novembre 743. C’est l’une des raisons qui explique qu’il soit célébré le 03 novembre en Belgique et le 30 mai en France.
Par ailleurs, les colons en provenance d’Europe auraient apporté cette variété au Québec au 17e siècle et aurait perpétué son nom à ce cultivar inclus dans la fameuse « soupe de chasse » et ce, en l’honneur de Saint-Hubert.
Pois Saint-Hubert
Cette légumineuse verte à sécher, exige un tuteur puisqu’elle peut atteindre 3 à 4 pieds de hauteur. Ses cosses violettes donnent de belles couleurs au jardin. Rare et difficile à trouver. Est considérée en voie d’extinction.
Je n’ai pas encore trouvé la fameuse soupe de chasse mais je ne peux ici m’empêcher de vous transmettre cette simple recette de soupe aux pois tirée du livre du cercle des fermières  « Qu’est-ce qu’on mange, volume 1″.

225g (8 oz) de pois verts séchés
60 ml (1/4 tasse) de lard salé
1.75 L (7 tasses) d’eau
1 oignon émincé
1 carotte, en cubes
1 feuille de laurier
10 ml (2 c. à t.) feuilles de céleri émincées
5 brins de persil
2 ml (1/2 c. à t.) sarriette hachée
sel et poivre

Dans une casserole, combinez tous les ingrédients;
Amenez à ébulition;
Laissez bouillir 2 minutes;
Réduisez le feu et couvrir;
Laissez mijoter emviron 1 1/2 heure en remuant de temps en temps;
Retirez le lard salé;
Passez la soupe au mélangeur;
Vérifiez l’assaisonnement;
Décorez de quelques lardons;
Servez… Donne 2 Litres ou 8 tasses

Bon appétit!
Variété disponible dans la section « Pour comnander ».

L’or qui tombe du ciel
01
Lundi
nov 2010

Posted by Michel in Non classé

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L’automne,  c’est la période des feuilles mortes. Combien de personnes sortent le rateau et perdent des heures à les ramasser, les mettre dans des sacs à ordure et ensuite les installer au chemin pour les éboueurs. Ces gens croient à tord faire une bonne oeuvre mais en agissant de cette manière, ils appauvrissent leur sol, pire ils l’affament. Croyez-vous que nos ancêtres se donnaient cette peine?
En effet, les feuilles en se décomposant avec l’action des micro-organismes vont retourner dans la terre sous forme de matière organique et nourrir l’arbre à nouveau la saison suivante.  C’est le cycle perpétuel de la nature.
De mon côté, c’est le moment de l’année où je me promène le coffre de ma voiture constamment remplis de sacs de feuilles mortes. C »est de l’or vert gratuit offert directement aux passants qui, comme moi, vont le déposer dans leur jardin ou en conserver pour leur compost.  À la limite, je vais l’utiliser pour protéger certains cultivars semés en octobre comme l’ail par exemple.   À chaque soir ou presque je ramène à la maison 3 gros sacs à ordure remplis; et plus si je le pouvais. C’est une recette simple, économique, « paresseuse » et en plus, ça libère les sites d’enfouissement. C’est un de mes secrets pour avoir de belles plantes. Faut bien se trouver des trucs pour gagner du temps quand on entretien un terrain de 60 000 pieds carrés.
Pour ceux que ça énerve de voir les feuilles sur leur beau gazon, faites une dernière coupe et en étant déchiquetées elles prendront encore moins de temps à se décomposer au printemps. Plus rien n’y paraîtra. Et voilà!

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